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PARENTALITE. On ignore tout de l’enfant qui parait...On croit qu’il sera nous... Que rien ne va changer... Qu’il restera bébé... On le prend pour un gage d’amour, peut être pour nous persuader que notre couple durera l’éternité... On joue à la poupée... Ça n’est pas du mensonge, c’est de la naïveté...Un matin, il refuse d’obéir, il jette sa bouillie ou recrache son lait... Il exige sa tétine, son doudou, son carré frais Gervais... Il caprice, il piétine, il tyrannise. Il impose sa loi d’enfant roi... Réalisant que la situation peut à tout moment nous échapper, on se forge un schéma de bonne parentalité... On a tous un proche qui saura nous conseiller... A défaut il nous reste les livres concoctés par tous ces persuadés du « savoir comment bien éduquer.... »On improvise un choix de vie pour cet enfant qui, inexorablement grandit... Il part se baigner au large, de plus en plus loin. Nous laissant seul sur la plage, il retire la bouée dont il estime ne plus avoir besoin… On a peur pour lui ! Un jour, il nous regarde dans les yeux et l’on comprend que l’on est plus son Dieu... Il faut corriger notre copie, tout reprendre à zéro... Qu’il est lourd le fardeau du parent de l’ado ! On ne fait jamais ce qu’il faut... On ne comprend pas à demi-mot. Ce que l’on prend pour du bruit, c’est de la musique ! Ce que l’on appelle vulgarités est une nouvelle façon de parler... Ce pantalon déchiré, trois fois trop grand pour lui, n’est qu’une une façon « tendance » de s’habiller... Ce que l’on estime être de la « provoque » n’est qu’une façon de remettre en question ce qui lui a été enseigné… Ce n’est pas notre argent qu’il méprise, c’est notre façon de le dépenser...Et puis le soir tombe, repos ! Pour nous, c’est fini, nous voici dans une logique de «grand parentalité ».Il vient nous questionner...Son nouveau né refuse le biberon, il préfère la tété... Doit-il céder ? Nous allons bien-sûr le conseiller mais, auparavant, avec un sourire frisant l’ironie, nous nous entendons lui dire... :« Depuis ta naissance, chaque jour que j’ai vécu, j’ai fait ce que j’ai pu. Je t’ai vraiment aimé... Mal peut être, mais je te jure que c’est vrai ! A présent mon amour, à ton tour d’en baver ! »
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